L'Agence avec Matt Damon et Emily Blunt

Lyrka | 23/02/2012 à 11h37 - 7

Dans la famille JudgeHype, il y a des acteurs que l'on aime bien et quand un nouveau DVD sort les mettant en scène, on essaye, sans trop se poser de questions de se prendre une soirée pour en visionner le film. Matt Damon, que nous avons personnellement découvert dans "Will Hunting", fait partie de ces acteurs. C'est donc hier soir, que nous avons pu prendre le temps de regarder L'Agence de George Nolfi.

Alors j'ai la pochette sous les yeux, et je vous retranscris le résumé qui en est fait. Sommes-nous maître de notre destin ou les instruments de certaines forces invisibles ? Dans le thriller "L'Agence" Matt Damon incarne un homme qui va accidentellement entrevoir l'avenir qui lui est réservé, et comprendre qu'il aspire à autre chose. Pour reprendre le contrôle de son destin, il décide alors de retrouver la seule femme qu'il n'ait jamais pu chasser de son esprit, à travers les rues de New York d'aujourd'hui. Sur le point de devenir sénateur, le jeune politicien David Norris (Matt Damon) fait la rencontre d'une ravissante danseuse de ballet contemporain, Elise Sellas (Emily Blunt), une femme comme il n'en a jamais croisée auparavant. Mais à peine a-t-il le temps de réaliser ses sentiments naissants pour elle que de mystérieux hommes oeuvrent dans l'ombre pour les séparer.

Je lis en parallèle : "Une nouvelle qui entremêle romance, suspense et science-fiction" (Télé 7 jours) et "Entre film d'action échevelé et thriller d'anticipation millimétré" (Le Figaroscope). Alors pour le coup, je ne partage pas du tout leur avis mais alors pas du tout !!!

L'idée est certes plutôt originale et sachant que Matt Damon est capable de courir du début à la fin d'un film sans s'arrêter pour boire un coup, nous nous attendions à beaucoup d'action et de surprise. Et pouf, il n'en est rien. Le film est lent, plat et l'idée du "plan" manque finalement énormément de contenu. Il s'agit surtout d'une romance, somme toute assez banale, sur un thème bien connu également "sommes-nous vraiment maître de notre destin ?". Autant dire que la réponse qui y est donnée est tout aussi bateau. Désolée pour le pseudo "spoil".

Pour vous donner un avis un peu plus précis, reprenons les points que j'ai pris maintenant l'habitude de vous développer.
  • Le personnage à retenir : Richardson (John Slattery). Son personnage est assez intriguant. Au départ plutôt sûr de lui, connaissant bien les ficelles de "l'agence", il s'avère être un pantin bien placé dans la hiérarchie qui s'exécute plus que ce qu'il ne gère le déroulement des opérations.
  • La scène à ne pas manquer : Une des scènes finales où les portes s'ouvrent et se ferment à toute vitesse. Enfin un peu d'action comme Matt Damon sait si bien le faire.
  • Ce qui m'a le plus marqué : A quel point une idée semblant originale peut se révéler être sans intérêt si elle est mal traitée.
  • Ce dont on aurait pu se passer : D'une histoire d'amour si dégoulinante à l'en rendre finalement barbante.
  • Les effets spéciaux : Rien à signaler, ils servent le film et passent inaperçus.
  • L'élément fun : Le discours de David qui dérape expliquant à son public à quoi tient une campagne électorale.
  • Le passage un peu débile : La scène dans le bus où Elise noie le GSM de David dans son café.
On aurait aimé que l'histoire se déroule sur un laps de temps plus court, histoire que le film soit plus rythmé; que les deux personnages principaux ne soient pas, comme par hasard, destiné à un avenir hors du commun; que le personnage que campe Anthony Mackie soit plus développé, pourquoi est-il différent des autres membres de l'Agence; qu'est-il réellement arrivé au père de David,... A mon sens, il y avait de quoi étayer cette histoire plutôt que de se focaliser sur un énième amour intemporel.

Pour conclure, je dirais que j'ai hésité à dire que ce dont on aurait pu se passer, hé bien, c'est le film tout entier ! Après 30 mn, on se demandait comment on allait supporter les 75 minutes restantes. Mais toujours plein d'optimisme, nous attendions un retournement à 180°. Il n'en fût rien. Vous l'aurez donc compris, je ne conseille absolument pas ce film. Il y a bien d'autre chose à voir à moins que je ne sois complètement passé à côté du film. A vous de me dire !

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