Que penser de Super 8 ?!
Hier, confortablement installée dans mon canapé, nous avons regardé le film de J.J Abrams et Steven Spielberg : Super 8. Vu que les soirées sont toujours très courtes étant donné qu'elles démarrent beaucoup trop tard, nous n'étions censés qu'en regarder une partie et finalement, nous l'avons visionné dans son entièreté. Ce qui est plutôt bon signe me direz-vous.
En guise de petite intro, pour ceux qui ne savent pas de quoi le film parle, voici ce que la jaquette du film nous en dit : "Été 1979, une petite ville de l'Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d'adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ces derniers ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agissait pas d'un accident, et que quelque chose de mystérieux s'est échappé des décombres...". Il s'agit d'un film de science-fiction sorti le mois dernier en DVD et Blu-ray.
Plutôt que de me lancer dans une critique élaborée que je suis incapable de faire, j'ai eu envie cette fois de vous donner mon avis au travers de points spécifiques. C'est en effet, avec cette formulation que je me sens le plus à l'aise pour l'instant. Alors je me lance. Bien sûr, si vous comptez voir ce film et que vous voulez en avoir la pleine surprise, évitez de lire la suite bien que je m'efforce de ne pas trop en dévoiler.
- Le personnage à retenir: Il s'agit selon nous (JudgeHype se joint à moi bien évidemment !) d'Alice Dainard interprétée par Elle Fanning qui n'est autre que la jeune soeur de Dakota Fanning que l'on a connu dans La Guerre des Mondes notamment et dans... Twilight ;). Elle joue son rôle à la perfection et je me dis que sans elle le film en prendrait un coup au risque même de le rendre un peu fade.
- La scène à ne pas manquer: C'est celle de la première scène de tournage du film, réalisé par ce groupe d'ados, qui a lieu en pleine nuit dans une gare où Alice (Elle Fanning) et Martin (Gabriel Basso) répètent leur dialogue avant la bonne prise. Je n'en dis volontairement pas plus pour vous laisser en profiter pleinement ;)
- Ce qui m'a le plus marqué: Les crédits. Tout au long du film, les enfants réalisent un film amateur au format super 8 en vue de participer à un concours. Le film est donc ponctué de prises de vues, séquence maquillage,... Le tout a été monté et est présenté pendant le déroulement des crédits. Vraiment très sympa. Pour info, le format super 8 est un format de film cinématographique, lancé par Kodak en 1965. Il est utilisé pour le cinéma amateur notamment parce qu'il est moins onéreux que d'autres formats et plus accessible aussi. Il a presque disparu aujourd'hui vu l'avancée technologique mais il était fortement employé ... il y a 40 ans !
- Ce dont on aurait pu se passer : L'idée du pendentif qui, même si elle a l'utilité de matérialiser la perte de la maman de Joe (Joel Courtney), n'apporte pas grand chose et relève du domaine du déjà vu.
- Les effets spéciaux: Bien que ce n'est pas un film à grand spectacle, les effets spéciaux sont bien présents et se font oublier pendant le visionnage du film, ce qui pour moi est synonyme de qualité. On ne pouvait pas en attendre autre chose quand on sait que ceux-ci ont été réalisés par Neville Page et Dennis Muren. Ce dernier a beaucoup travaillé avec Spielberg. Il a été en charge notamment des effets spéciaux de E.T. L'extra-terrestre, Indiana Jones et le temple maudit, Jurassic Park, La Guerre des Mondes et quelques épisodes de la saga des Star Wars. Il a aussi été récompensé pour son travail avec 3 Oscar.
- L'élément fun: Cary (Ryan Lee), l'allumé de la bande qui ne jure que par les explosifs à savoir des pétards. De plus, il incarne le mort-vivant dans leur film amateur et il est tout bonnement excellent !
- Le passage un peu débile: J'hésitais à parler de cet élément mais que diable, ne faisons pas d'auto-censure ;) C'est pour moi celui où le papa de Joe, tout heureux d'avoir obtenu un entretien en vue d'obtenir davantage d'informations sur les évènements récents qui ont lieu à Lillian avec le colonel Nelec, se retrouve entouré d'une armada de soldats armés alors qu'il se pointe tout gentiment sur le lieu du rendez-vous presque les mains dans les poches. Comme si le colonel allait tout lui raconté entre 4 yeux alors que jusque-là il n'avait pas desseré les dents !
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